AstroGAS

22 September 2003

La lune en X
Le satellite X a montré que la face éclairée de la lune émet des rayons X suite à un phénomène de fluorescence provoqué par l'impact de rayons X du soleil.
L'analyse spectrale de ce rayonnement indique la présence d'oxygène, de magnésium, d'aluminium et de silicium, éléments dont les abondances devraient permettre de tester les théories de formation de notre satellite.
Une chose peut d'ores et déjà être écartée selon les scientifiques : l'absence de calcium indique que notre satellite n'est pas du gruyère, contrairement à la croyance populaire.



http://chandra.harvard.edu/index.html

Sursauts gamma
Il semblait que deux tiers des sursauts gamma ne laissaient aucune trace dans le domaine visible. Le satellite HETE vient de démontrer que ce n'est pas le cas. La plupart des sursauts sont accompagnés d'une lueur mais celle-ci est souvent trop éphémère pour être observée.
http://spaceflightnow.com/news/n0309/14grb/

Océan et carbone
La machinerie de vie océanique a apparemment été moins productive depuis le début des années 80. Or des plantes microscopiques (phytoplancton) absorbent beaucoup de dioxide de carbone : elles sont responsables de la moitié du transfert de CO2 par photosynthèse. Cela a évidemment un impact sur le cycle global du carbone, et donc le réchauffement climatique.
http://www.gsfc.nasa.gov/topstory/2003/0815oceancarbon.html
18:34:00 - Dominique - Catégorie : AstroNews
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Epsilon Indi
Epsilon Indi est une petite étoile très proche de notre système solaire, (à 12 années lumière). Il y a quelques mois, on a découvert qu'elle était accompagnée par un astre plus petit, une "naine brune", intermédiaire entre planète et étoile. On vient maintenant de montrer que cette naine brune est elle-même double.

http://www.gemini.edu/science/epsilonindi.html

Galileo a rendu son dernier signal
Après huit années d'exceptionnels et loyaux services, la sonde Galileo a effectué son dernier plongeon dans l'atmosphère turbulente de Jupiter à 19h57 GMT dimanche 21 septembre.
A Pasadena, en Californie, au siège du JPL (Jet Propulsion Laboratory), les dizaines de personnes qui ont travaillé pour cette mission ont assisté à la chute fatale de Galileo.
Parti en 1989, l'orbiteur a commencé ses observations en décembre 1995. Prolongée trois fois, sa mission a notamment révélé l'existence de vastes étendues d'eau salée sous les surfaces glacées d'Europe, Ganymède et Callisto, trois des principaux satellites de Jupiter.
Les responsables de la mission voulaient à tout prix éviter que la sonde, à court de carburant, fasse une chute incontrôlée sur Europe, dont les océans pourraient abriter une forme de vie. Des microbes terrestres auraient pu contaminer l?univers de la lune jovienne. En effet, Galileo n'a pas subi avant de quitter le Terre la procédure de stérilisation utilisée pour les robots martiens, par exemple. De telles précautions ne sont pas nécessaires avec une sonde qui reste en orbite.
Galileo n'est pas le premier engin détruit de cette façon. En 1994, Magellan a plongé dans l'épaisse atmosphère de Vénus. En 1999, une autre sonde de la NASA, Lunar Prospector, est allée s'écraser près du pôle sud de la Lune afin de révéler -en vain- la présence d'eau glacée.
Près de 50 minutes après son plongeon, le JPL a reçu les dernières données transmises par Galileo. Les scientifiques espèrent en apprendre encore de belles.. à condition que les très fortes radiations joviennes n'aient pas trop endommagé la sonde.
Cécile Dumas
(22/09/2003)
17:54:00 - Dominique - Catégorie : AstroNews
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