AstroGAS

02 July 2004

N11B
Pour le compte d'une équipe belgo-américaine (ULg-UIUC), le télescope spatial a imagé une zone de formation intense d'étoiles. Les étoiles se sont formées séquentiellement, l'action de chaque génération sur le gaz environnant provoquant l'apparition d'un nouvel ensemble stellaire. Ces étoiles jeunes sont aussi responsables de la formation de "bulles" célestes. (ULg)



http://heritage.stsci.edu/2004/22/

Cassini, premières photos
Les premières images envoyées par la sonde Cassini en orbite autour de Saturne concernent les anneaux. Ceux-ci révèlent une structure d'une grande complexité due aux interactions gravifiques des particules avec les satellites. On peut voir des ondes de densité se propageant en spirale, et des ondes de "gauchissement" indiquant des orbites s'écartant du plan équatorial.



http://saturn.jpl.nasa.gov/news/press-releases-04/20040701-pr-a.cfm

La magnétosphère de Saturne
Cassini vient aussi de fournir la première image de la magnétosphère de Saturne. Il s'agit d'une enveloppe de particules chargées, bien plus grande que la planète elle-même.(ULg)



http://saturn.jpl.nasa.gov/cgi-bin/gs2.cgi?path=../multimedia/images/saturn/images/PIA06345.jpg&type=image
18:43:00 - Dominique - Catégorie : AstroNews
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Il a plu sur Mars
Des chercheurs français viennent d'apporter un nouvel éclairage sur l'origine des vallées martiennes, qui fait l'objet de débats intenses depuis 30 ans.
Des chercheurs français, en témoignant d'une intense activité d'érosion sur Mars probablement liée à des précipitations il y a environ 3 milliards d'années, viennent d'apporter un nouvel éclairage sur l'origine des vallées martiennes, qui fait l'objet de débats intenses depuis 30 ans.
Publiés dans la revue américaine Science jeudi, ces travaux menés par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'université Paris-Sud/Orsay et l'université Claude Bernard de Lyon (centre-est), montrent pour la première fois la présence de réseaux de vallées fluviales très ramifiées.
Le résultat a été obtenu grâce à l'imagerie infrarouge de la mission américaine Mars Odyssey, en orbite martienne depuis 2001. Les chercheurs témoignent d'une période où l'eau liquide était présente à la surface de la planète de manière stable, au cours d'une période chaude plus longue que ce qui est habituellement proposé, souligne le CNRS dans un communiqué.
Les vallées martiennes avaient été d'abord été interprétées comme des réseaux de vallées fluviatiles fossiles, comme on en voit dans les déserts terrestres, qui auraient été formées par des écoulements d'eau en surface, sous un climat plus chaud que le climat actuel.
Mais la faible ramification des vallées sur Mars par rapport à la Terre pouvait aussi suggérer que ces vallées soient dues à l'action d'écoulements souterrains ou de sources hydrothermales ou sous-glaciaires, sans nécessité d'un climat plus chaud.
L'imagerie Themis (Thermal Emission Infrared Imager) a permis d'établir des cartes de températures qui mettent en évidence les propriétés physiques de la surface, notamment les différences entre roches et accumulations de sables ou de poussières. Cette technique permet de bien distinguer les vallées martiennes fortement remplies par du sable et peu identifiables par l'imagerie visible.
Certaines vallées, inconnues jusque-là, ont ainsi été observées dans la région de Valles Marineris, le célèbre canyon de Mars. Elles sont nettement plus ramifiées que tous les réseaux étudiés à ce jour sur Mars. L'analyse de leur taille, de leur géométrie, et de leur organisation montre des paramètres très similaires à ceux des vallées terrestres formées par le ruissellement d'eau en surface, explique le communiqué.
Des écoulements souterrains, ou même des fontes de glaciers, ne présenteraient pas de réseaux aussi ramifiés en surface car leurs sources seraient localisées sur des lignes de failles ou au front des glaciers. La présence de ces vallées témoigne donc d'une période où l'eau liquide était présente à la surface de Mars de manière stable, c'est-à-dire dans des conditions atmosphériques (pression et température) permettant sa présence, poursuit le communiqué.
Ces résultats modifient notre vision du climat martien de la période Hespérienne, qui s'étend de -3,4 à -2,9 milliards d'années, au cours de laquelle s'est formée la région Valles Marineris.
Alors que l'absence de vallées fortement ramifiées dans cette région confortait l'hypothèse d'une période Hespérienne exclusivement froide, la détection nouvelle de réseaux ramifiés dans Valles Marineris suggère précisément l'existence d'une période plus chaude au cours de l'Hespérien. (d'après AFP)
18:40:00 - Dominique - Catégorie : AstroNews
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