Bonsoir,

Beau phénomène dans le ciel ce soir que ce rapprochement entre Vénus et la Lune.
Sur cette dernière, on remarque la lumière cendrée, reflet d'un reflet...

Dominique,

Voici l'étoile qui a changé notre vision de l'Univers !!!
Nous sommes dans la galaxie d'Andromède (notre voisine à l'échelle cosmique) et l'étoile pointée par les deux flèches noires est une étoile "variable", c'est à dire que sa luminosité change un peu dans le temps. Ce qui est surtout intéressant avec ce genre d'étoiles, c'est qu'on peut estimer leur distance grâce à ce phénomène.
Il y a près d'un siècle de cela, l'astronome américain Edwin Hubble (oui celui qui a donné son nom au célèbre télescope spatial) a calculé la distance de cette galaxie d'Andromède grâce à cette étoile-là et s'est aperçu qu'elle était vraiment beaucoup plus éloignée que ce qu'on avait cru jusqu'alors où on pensait que la "nébuleuse" d'Andromède faisait partie de notre Galaxie, la Voie Lactée.
L'Univers, du jour au lendemain, prenait des proportions vraiment astronomiques.
Si je vous montre cette photo aujourd'hui, 26 avril, c'est parce qu'il y a exactement 100 ans a eu lieu ce qu'on a appelé le "Grand Débat" lors duquel deux astronomes américains, Curtis et Shapley, devaient confronter leurs idées sur les distances de ces fameuses nébuleuses ...
Quand Edwin Hubble envoya une lettre à Shapley pour lui montrer sa découverte de l'étoile variable dans la galaxie d'Andromède qui la mettait alors à une distance considérable et bien en dehors de notre Galaxie, celui-ci a fait cette remarque: "Voici la lettre qui a détruit mon univers"...

Photographie réalisée avec un télescope de 280mm de diamètre (C11) et une focale de 560 mm et 100 poses de 20 sec avec une caméra couleur refroidie Zwo Asi 1600.

Dominique,

Bonjour à toutes et tous,

Voici le passage des satellites Starlink 6, dans le ciel hervien.
Je vous partage ce que mon smartphone a réussi à capturer ce vendredi 24 avril à 22h02. Sacrée pollution lumineuse dans la rue mais je suis impressionné par la trace quand même visible. Le gros point lumineux qui a coupé le tracé des satellites Starlink était un des rares avions qui passent encore au-dessus de nos têtes.
Pour info, voici les données de la photo:

Bonjour,

voici NGC3718, une belle galaxie de dimensions honorables dans la constellation de la Grande Ourse et sa compagne NGC3729, toutes deux spirales barrées.

Images réalisées du 21 au 24 mars depuis Genval.
Luminance (345min), RGB 156 min par filtre, sub de 180s en bin 1x1.
Moravian G3-16200 à -20°C, Newton 10" f/4, filtre CLS.
Champ de vue 45.8 x 45.8 arcmin.
Traitement PI et Affinity Photo.

A bientôt,
Simon-P.

Galaxie M101 prise avec le CN212 à F3.9 Canon 60 Da
22 poses de 1 min 20 sec traitement AstroArt7

Olivier Maréchal

Bonjour,

Vu le confinement, je reste sur ma terrasse avec une pollution lumineuse fort importante (périphérie urbaine).

Je suis plutôt un "visuel" mais, comme je tourne un peu en rond sur les quelques objets les plus lumineux du CP sans possibilité de me déplacer vers un meilleur ciel, je me suis essayé à un peu d'astro-photo rudimentaire avec un matériel pas vraiment prévu pour cela, à savoir, un Dobson 250 sur une table équatoriale basique. Je dispose cependant d'un Sony A7S.

Donc, sans d'autoguidage et avec un moteur à vitesse très approximative (Moteur d'EQ 1), je me suis limité à de très courtes poses (1 et 5 secondes)

Voilà un premier résultat sur les galaxies de Boodes. J'ai pris 60 brutes avec des poses de 5 secondes à ISO 3200.J'ai fait une bonne cinquantaines de darks, de flats et d'offset.

J'ai ensuite traité les images avec Siril. Le résultat en couleur est très moche. Il y a une zone mauve sur le pourtour de la photo (pollution lumineuse ?, erreur de traitement ?). Cependant, en noir et blanc l'image me semble acceptable ....

Yves

Comète Atlas ce Vendredi 10/04/2020
Elle est toujours là mais plus diffuse du peut être a cause de son noyau fragmenté !
Canon 60 Da / CN212 / traitement sur AstroArt7

Olivier Maréchal

Voici une image prise avec un coronographe Baader.
Il s'agit d'un instrument qui permet de masquer le soleil en soi afin d’observer à partir du bord du disque.

En pratique, l'instrument permet de voir les protubérances solaires, en Hydrogène alpha.

Alexandre
2020-04-10
Zeiss 63/840
Baader coronograph IV
ASI174MM

La pleine lune de la nuit passée.
L'image est prise avec une caméra astro "ciel profond" couleur.
Juste pour le plaisir...
Taille réduite à 67%

Alexandre
2020-04-07+
Vixen VC200L
ASI294MC
Stack de 50 hors de 1000
Mosaïque de 2 plans.

Hier soir, le ciel était beau mais, avec une lune à 84%, seule celle-ci m’a semblé intéressante à regarder.

L’après-midi, en préparant ma soirée, j’avais repéré une région appelée « le marais des épidémies ». En cette période de pandémie, cette cible, que je n’avais jamais explorée, me semblait toute désignée !

Vers 20 heures, je sors le Strock 250 et, pendant sa mise en température, je troque mes vêtements légers (il avait fait plus de 25° l’après-midi au soleil) contre une tenue apte à supporter la fraîcheur nocturne (6° à 22 heures).

Vers 20h30, je jette un rapide coup d’œil à Venus, illuminée à 45% qui montre bien sa forme de demi-cercle et qui est en conjonction avec les pléiades. Il fait encore clair mais le spectacle est plaisant.

Je pique ensuite vers ma cible que je ne quitterais pas pendant une heure 30 car je décide de tenter un dessin.

Le marais des épidémies se trouve au sud-ouest de la mer des humeurs. Il est bordé au sud par le cratère « Campuanus » , au nord par les cratères « Mercator » et « Campanus » et à l’est par le cratère « Ramsden »

Je suis avant tout frappé par sa forme d’oiseau qui n’était pas décrite dans ma documentation : Ramsden figure son œil, Campuanus et ses trois massifs montagneux se dirigeant vers Ramsden me font penser à l’aile repliée. A hauteur de Ramsden, un isthme se dirige vers la mer des humeurs dessinant une forme de bec.

Entre Ramsden et Mercator se trouve le petit cratère Marth qui présente une double enceinte. Je ne suis cependant pas à discerner ce dédoublement. De même, il y a un réseau de failles entre Ramsden et Campuanus que je n’ai pas perçu. Peut être le diamètre de 250 mm est-il un peu juste pour résoudre ces détails. Il y a bien entendu, d’autres hypothèses : qualité des optiques industrielles GSO, collimation et/ou mise au point perfectible, yeux de 61 ans de l’observateur, ….

Alors, à regarder on dessin, voyez-vous dans ce marais des épidémies un inquiétant corbeau ou une colombe porteuse d’espoir ? Et pourquoi pas les deux en même temps ?

Yves Piette

Bonjour,
Puisque nous sommes confinés, autant faire du traitement comme l'a si bien dit Manu. Mais pour traiter, il faut avoir des brutes alors, confinement ou pas, je suis allé m'isoler à La Fosse ces 24 et 25 mars dernier pour faire quelques captures au foyer F/D10 du C11 avec la CCD.
J'ai d'abord imagé la belle galaxie Sc NGC2683, située dans le Lynx à environ 32 millions d'années lumière selon les estimations récentes.
7 heures de pose élémentaires de 5 minutes ont été cumulées en mode LRVB pour ce résultat.

Et j'ai aussi fait la galaxie de l'aiguille, NGC4565 en 6 hrs 45 toujours en poses élémentaires de 5 minutes. Située à environ 42.7 millions d'années lumière dans la Chevelure de Berenice, c'est une magnifique galaxie spirale Sb vue presque exactement par la tranche. Son diamètre serait d'environ 100000 années lumière!
La petite tache bleue visible dans le haut de l'image est la galaxie PGC2793674

Remarque: les deux images sont présentées le nord en haut.
J-Luc

Comète C/2019 Y4 Atlas, elle est faible mais espérons que dans 1 mois elle nous fasse un show digne d'une grande Comète ..
16 poses de 40 sec / Canon 60Da / Takahashi CN212 à F3.9 sur EM200 / SkySafari 6 Pro / Traitement AstroArt7.

Olivier Maréchal

La nébuleuse de la Rosette dans la constellation de la Licorne (pas loin de Orion).

Détails techniques:
60 poses de 55s avec un télescope de 280mm de diamètre ouvert à F2 (grâce au système Hyperstar). Filtre Ha (Hydrogène) et OIII (Oxygène) et caméra couleur refroidie.

Dominique,

La nébuleuse de l'haltère ou encore du sablier ou mieux du trognon de pomme et pourquoi pas du diabolo.
Située dans la constellation de Petit Renard, c'est ce qu'on appelle une nébuleuse planétaire (rien à voir avec une planète mais simplement la forme pouvait y faire penser, d'où le nom).
Elle est âgée d'environ 3000 ans. L'étoile au centre, à l'origine de la nébuleuse en expansion, est ce qu'on appelle une naine blanche - un des stades terminaux de la vie d'une étoile.

Détails techniques de la prise de vue: 50 poses de 50 secondes avec un télescope de 280mm de diamètre ouvert à F2 (Hyperstar) et un filtre Ha-OIII L-eNhance. Caméra couleur refroidie Asi Zwo 1600.

Dominique,

IC426 (à droite) et vdB48 (à gauche) sont deux nébuleuses en réflexion situées dans la constellation d'Orion à 1° au nord d'Alnilam (epsilon Ori, au centre du baudrier).

Image prise depuis Genval entre le 30/12/2019 et le 21/01/2020 en LR(V)B.
Luminance: 62x300s, rouge: 24x300s, bleu: 25x300s et vert synthétique, pour un total de 9h15.

Newton Quattro, Moravian G3-16200, filtre CLS.
Traitement PI et Affinity Photo.

Simon-P.