Me voici enfin arrivé à la fin de mon projet "Rotateur Camera".
Je me suis basé sur le projet de "myRotator"de R. Brown, 2014-2023.
Le lien: https://sourceforge.net/projects/arduino-myrotator/
Il s'utilise avec la plateforme Ascom.

D'abord un peu d'électronique "Arduino", et adapter le programme pour mes besoins.

Après quelques petits déboires électronique, manquait une masse qui m'a grillé un composant :-(, les tests du programme furent positifs.
Il a alors fallu trouver le bon moyen d'entrainer le rotateur.
Le rotateur est en fait un rotateur manuel que j'ai adapté et on le trouve ici :

https://www.astroshop.de/fr/rotateurs/rotateur-artesky-t2-m42-x-0-75-/p,62721

Je l'ai utilisé tout un temps manuellement et il est très bien.
Après plusieurs tentatives, l'entraînement par vis sans fin s'avérera le plus probant.
Bon, fallait encore pouvoir imprimer en 3D pignon et vis sans fin.
Après plusieurs essais, j'ai quand même pu obtenir un résultat satisfaisant. C'est pas la NASA, mais il fait le job.

Le projet de Robert Brown est disponible avec une interface de commande générale Windows.

Il y a également une interface Ascom pour les tests. Je la trouve peut utile.

Je retrouve les commandes du rotateur dans NINA, et il peut être automatisé dans une programmation du séquenceur des prises de vues lors d'une session photos.
Mais je n'ai pas encore testé cette option. Je pense que pour commencer je vais simplement l'utiliser comme une commande à distance au début d'une session photos.

Voici l'installation finale du moment...dommage que l'on ne puisse afficher une vidéo dans ce cas-ci...moi j'y arrive pas

Faut voir maintenant si mon montage va tenir la distance....:-)....

Richard Hendrick

J'ai des doutes sur la tenue mécanique de mon 400 et je vais lui faire un petit lifting par étapes.

1° La cage centrale et primaire
Il s'agit d'un newton ouvert du style truss
L'ancien propriétaire n'avait pas triangulé les éléments de montage.
Tout en gardant les cadres d'origine, j'ai essayé de trianguler quelque peu.
Voici quelques photos des travaux:
- Des caissons en bois pour assurer le parallélisme des cadres
- Des barres de triangulation (dans la mesure du possible) en alu.

2° Le support primaire.
J'avais opté l'année passée pour un support ouvert à 6 points. Suivant les calculs Plop, c'est suffisant.
J'en suis finalement venu à un support à 18 points.
A partir du support à 6 points, j'ai gardé les 3 branches principales (fuchsia),
et les barres de support des 6 points (vert).
Enfin voici les nouveaux supports triangulaires sur base d'anneaux avec des ergots à 120° (rouge) qui tous ensemble donneront les 18 points.
Les anneaux sont montés sur des supports pivotants à boule.
Les anneaux en soi proviennent de pieds de dérouleurs d'essuie-tout reconvertis.

Voici un essai sur M13.

Le fond de ciel n’est pas uniforme ; il y a des flux parasites, qu'il va falloir gérer.
L'étape suivant consistera à modifier les tubes (truss) pour la connexion de la cage supérieure. Et probablement de refaire une cage supérieure.


Alexandre
2023-06-02
D400, F 2237mm
Pas de correcteur de coma
ASI 1600 mono, gain unitaire
Pas de filtre; le spectre total y compris les IR est capturé.
Poses de 1s; il y a probablement 600 images empilées
Images prises en Bin 1x1: Résolution ~0.35Arcsec/pixel
Niveaux, légère déconvolution.
Image finale réduite de 50%: Résolution ~0.70Arcsec/pixel

Que fait un astro-photographe quand la météo réduit son matos à un brol qui encombre sa baraque… ?… :-)...

Beaucoup revisitent leur anciennes photos et essayent de nouveaux process, histoire d’essayer d’améliorer le résultat.
D’autres bricolent...tentant d’améliorer leur « Setup »… :-)…
Alors, non pas je picole… :-)…mais je bricole…à redonner un peu de gueule au bazar qui peuple mon télescope.
D’abord il faut imaginer et dessiner

Préparer les pièces pour fabrication

Imprimer….

Changement boîtier alimentation monture.
Pour passer de ceci

A ceci

Refaire un support de l’électro embarquée sur le tube

Un peu d’ordre… :-)…

L'impression 3D ouvre bien des voies pour réaliser soi-même des pièces faites sur mesure.
On trouve bien dans le commerce des tas de matériel pour aménager son télescope, mais c'est pas toujours pour rien...:-(....
J'ai d'autres projets en tête pour améliorer quelque peu mon matériel...en attendant que notre ciel arrête de nous bouder...

Richard Hendrick

Bonsoir à tous,

J'ai une monture EXOS-2 avec une motorisation à pignons, j'ai vu ceci (j'espère que le lien s'ouvrira !)

https://fr.aliexpress.com/item/1005004722090334.html?spm=a2g0o.cart.0.0.2465378dly2Yd2&mp=1&gatewayAdapt=glo2fra

N'y connaissant rien, j'aurais besoin de l'avis de personnes plus qualifiées que moi :-)

- Est-ce que ça vaudrait la peine d'investir dans ce système ?
- Quels sont les + et les - de ce mécanisme ?
- Je suppose que la commande goto se fait via un ordi et plus avec la raquette.
- Voyez-vous des modifications mécaniques à faire sur la monture ou est-ce simplement un échange "standard" ?
- ... ?

Merci d'avance pour vos commentaires, je vous souhaite un bon week-end malgré la météo pourrie.

Marc D.

Un pré-filtre typique en imagerie solaire consiste à utiliser un miroir non aluminé.
Le miroir travaille alors en réflexion vitreuse uniquement.

Attention, l'imagerie solaire est dangereuse, et un miroir non aluminé ne joue que le rôle de pré-filtre.



Le miroir est placé dans une boite faite à façon, le but étant de limiter la quantité de produit décapant.

Du perchlorure de fer sera utilisé comme décapant. Il s'agit d'un produit assez agressif; il laisse des traces profondes aussi.
Des protections au moyen de feuilles plastiques sont mises en place.

Le perchlorure de fer est versé sur le miroir.

Son action est rapide.

En 1 heure, le miroir est presque entièrement décapé.

Le rinçage sera fait à l'eau distillée.

Les plastiques de protection et autres ustensiles seront récupérés pour élimination.

Le perchlorure utilisé sera aussi récupéré pendant que le miroir sèche.

Alexandre
2022-08-04

Flocage Tube Télescope

Une nouvelle "amélioration continue" de mon matos...:-)...
Afin d'améliorer la réception des photons des objets que je photographie, j'ai voulu autant que possible éliminer les sources de pollution lumineuse de mon tube.
Déjà que certaines des sources lumineuses, très ténues, qu'on photographie sont altérées par la pollution lumineuse de notre environnement, y ajouter des réflexions parasites dues au matos c'est pas top.
Les télescopes Newton "Skywatcher" sont des tubes pas trop cher, et leur finition est fonction de leur prix. Et c'est très bien comme ça, car cela permet de plonger dans ce hobby sans trop casser sa tirelire.
Avec l'expérience, et les bons trucs d'autres astrams...:-)...il y a moyen d'apporter des améliorations à ces télescopes.
Si on a la chance de réaliser des sessions photos dans des endroits exempts de pollution lumineuse alors nul besoin d'apporter de grosses transformations.
Mais c'est rarement, voire jamais le cas. Il y a toujours un lampadaire mal placé ou des voisins qui sont fort "lumineux"...façade éclairée...etc...
J'en ai un plus bas que chez moi qui a 2 gros halogènes à allumage automatique pour éclairer son jardin afin que son chien-chien ne soit pas dans le noir quand il se déplace...
Deux phares qui viennent m'em....à tout moments de la nuit.
La pollution lumineuse engendrée par nos propres comportements est parfois aussi importante que l'éclairage public....mon avis...

Après mon masque de chanfrein du miroir, je voulais encore améliorer mon puits de lumière. D'origine le tube est peint noir mat.
Mais en fait pas si noir que cela...
Sur cette photo on voit bien que le tube n'absorbe pas toute la luminosité, mais plutôt en réfléchit une partie.

J'avais l'intention de repeindre l’intérieur avec une peinture plus mate. Ou alors couvrir avec quelque chose...
Après avoir visionné certains tutos sur la question, j'ai opté pour un flocage (recouvrement) du tube.
J'ai donc appliqué, non sans mal...:-)...une feutrine noire autocollante pas trop épaisse, genre tapis de billard, à l'intérieur du tube.

La largeur du tapis oblige 3 applications. Voici 2 couches, l'une derrière l'autre. On constate déjà la différence.

Ici, couverture complète.

Le porte oculaire n'est pas non plus étanche aux sources lumineuses extérieures. J'avais en son temps déjà colmaté certains orifices.
J'en ai donc profité pour obturer l'espace entre le tube coulissant et le porte oculaire.

Certains se demanderont est-ce bien utile ?
Les photos devraient donc nous confirmer si cela apporte un mieux.
J'ai pu réaliser une session photos ce 17/6/22 en SII. Bon le seeing pas bon et une grosse lune. Cependant, j'ai tout de suite vu une différence.
Voici ce que j'avais auparavant en SII

Et voici ma dernière SII

Les étoiles sont bien meilleures, et plus d'étranges halos et autres réflexions lumineuses autour des étoiles.
Tout cela à vérifier avec les autres filtres....quand le ciel sera avec nous...:-)...

Richard Hendrick

Mise en Station

Pour les montures Equatoriales, lors de la mise station, il est nécessaire de mettre la monture bien de niveau.
Une mauvaise mise de niveau entraîne une dérive progressive de la cible. Dérive d'autant plus importante que la mise de niveau est mauvaise.
Ajouter ce défaut aux autres sources de corrections, Jeu dans la monture - Turbulences atmosphérique...etc..., et cela peut parfois rendre une session photo fort pénible.
En astro-photographie, ce défaut est une source supplémentaire de constantes corrections par le logiciel de suivi de la cible et, parfois, d'un arrêt du suivi lors de dérives trop importantes pour pouvoir être corrigées.
En observation visuelle, ce défaut occasionne également une dérive de l'objet dans l'oculaire, nécessitant dès lors de fréquents recentrages.
Si l'on a un observatoire à poste fixe, cette mise à niveau ne se fait qu'une fois en principe. Cependant, certains font au moins un contrôle annuel de leur mise à niveau.

Certains fabricants ont ajouté un niveau circulaire à bulle dans le pied de la monture pour améliorer et faciliter la mise en station. Excellente initiative...
MAIS...
La plupart de ces niveaux ne sont pas correctement installés ...:-(... surtout sur le matériel Chinois.
Bien des amateurs ont constaté cela sur leur matériel. Et donc ils ne s'y fient pas du tout.
En observation nomade, ils conservent la méthode d'une mise en place du trépied avec un niveau ordinaire. Une fois le trépied mis de niveau, ils placent alors leur monture.
Cependant certains amateurs, comme moi, qui ne démontent pas leur télescope mais qui rentrent toute leur installation dans leur habitat via un chariot à roulette ou tout autre moyen de locomotion, ont besoin de ce niveau intégré.

Comme le niveau original de ma monture présente aussi ce défaut de lecture, il m'a fallu trouver une solution pour améliorer la mise en station de mon AZEQ6 en cette matière.
D'abord, j'ai mis mon trépied de niveau :

Ensuite, je constate bien que le niveau à la Chinoise est dans "les choux".

Il me fallait donc le remplacer par autre chose puisque impossible d'apporter une correction à l'emplacement initial.
Un nouveau niveau s'imposait . Un petit montage réglable et bien rigide, avec un niveau aimanté, et le tour est joué. C'est pas la NASA, mais plus correct que l'original.

En plus, la visibilité de la bubulle est plus aisée que l'originale, encastrée qu'elle est sur le côté de ma monture...:-)...
Je ferais quelques vérifications dans le temps pour m'assurer que le tout reste bien stable.

Richard Hendrick

Bonjour.

Je viens de rentrer d'Andalousie.

Tout s'est très bien passé. Le Dob démonté et réparti dans une valise soute et une valise cabine (miroir primaire, secondaire et oculaires) a voyagé sans encombres. Il y avait largement assez de place dans la valise soute pour y mettre mes affaires de voyage sans dépasser les 20Kg autorisés.

La météo n'a pas été favorable et je n'ai eu qu'une seule soirée pour observer.

Comme prévu, depuis la terrasse, les lumières de la côte n'ont pas permis de faire du ciel profond et je me suis contenté de quelques objets lumineux.

Bien entendu, compte tenu de sa légèreté, le télescope vibre beaucoup mais il est bien équilibré et les images sont bien nettes.

Par exemple, un petit schéma de Jupiter...

Bonjour. Je viens de terminer la valise.

Elle sert au transport mais aussi de socle et de rocker (type Strock). Terminée, elle ne pèse que 1,750 Kg.

Elle est très fine (10 cm) car elle ne contiendra ni le miroir secondaire ni le porte oculaire (qui se démontent).

En mode "long voyage en voiture" (vacances), la valise contiendra le barillet, l'anneau du 2aire et le miroir primaire.
Le reste ( tourillons, miroir secondaire dans sa boite de transport, porte oculaire et les tubes du serrurier et de contreventement) sera placé, en vrac, dans le coffre.

En mode avion, la valise contiendra le barillet, la cage du 2aire, l'araignée démontée et le contreventement.
Elle est conçue pour entrer dans la valise soute avec, en vrac, les tourillons, le miroir secondaire dans sa boite de transport, le porte oculaire et les tubes du serrurier.
Le poids de cet ensemble et de 5,2 Kg ... ce qui me laissera suffisamment de place et de poids pour ranger le reste de mes affaires.
Le miroir primaire (4,8 Kg) , voyagera avec les oculaires dans la valise cabine. 

Quelques images:

Mode voiture:

Mode avion:

Valise fermée:

Valise en position "socle / rocker"

Yves Piette

Masque de Chanfrein

Un petit aménagement pour essayer de corriger ce genre d’artefact autour de mes étoiles :

Certains astronomes amateurs on constaté que le chanfrein autour du miroir, qui est aussi recouvert par la couche réfléchissante du miroir, pouvait causer ce genre de défaut.

Pour y remédier, un masque de chanfrein pouvait fortement atténuer ce problème.
J’ai donc fait imprimer un masque, et l’ai installé en utilisant les vis de fixation du miroir.
Je perd un peu de surface, mais c’est négligeable

Voici le dernier résultat obtenu. Reste à confirmer avec d’autres photos qui sont en attente de traitement.

Richard Hendrick

Bonjour,

J'avais espéré que le Dob 355 que je suis en train de construire soit terminé pour l'été ... mais c'était trop optimiste.
Le travail avance quand même doucement.

D'abord, j'ai terminé les tourillons en polystyrène / tissus de carbone et résine époxy en y collant les champs:0

J'ai ensuite fait un premier montage avec une structure en bois afin de positionner correctement l'anneau du secondaire puis de déterminer la forme des cornières à fabriquer (en tissus de carbone et résine époxy) et de mesurer précisément la taille des tubes à découper.

Pour être certain de mes mesure et vérifier l'assemblage, j'ai ensuite fabriqué des cornières provisoires en impression 3D et fait un montage avec des tubes d'électricien.

J'ai également "fait chauffer" la fraiseuse pour usiner les embouts en alu puis je les ai anodisés.

Pour rentre dans une valise "soute" d'avion, les tubes devaient être séparable. J'ai donc imprimé en 3D un système inspiré des "presses-étoupes" pour raccord de câbles électriques.

J'ai ensuite pu découper mes tubes de carbone, y coller les inserts et faire le montage avec ceux-ci

Comme le miroir secondaire et son support sont démontable, il me fallait une boite de transport adaptée. J'ai imprimé en 3D un sabot dans lequel se place le miroir sans abimer sa surface. Ce sabot est collé au fond d'une boite en polystyrène/carbone.

J'ai également imprimé en 3D un support démontable pour le chercheur "quick finder" qui sera fixé sur la cage du secondaire.

Voilà. Il y encore des fignolages à faire sur la structure mais l'essentiel est fait.
La suite du travail consistera surtout à fabriquer la valise dans laquelle rentrera le barillet (avec son miroir primaire en mode voyage voiture ou sans en mode voyage avion). Cette valise sera composée d'une partie servant de socle au télescope et d'une partie servant de rocker...

Yves Piette

Jusqu'à présent j'utilisais un pare buée de bonne taille, et qui faisait bien son boulot.
Cependant, la prise au vent était vraiment gênante par moment.

J'ai donc opté, comme d'autres possesseurs de newton, pour un dégivrage par résistance chauffante.
En m'inspirant de cette vidéo; http:////www.youtube.com/watch?v=dxCG0P2mUMo
j'ai réalisé une bande chauffante qui fonctionne très bien. Elle entoure simplement le support du miroir secondaire. Elle fait environ 5W de puissance et la dispersion de chaleur ne perturbe pas l'imagerie.
Je l'ai déjà utilisée quelque fois et c'est top.

J'ai aussi moins de vignetage. Bon la pollution en lumière directe...les voisins...affecte un peu plus les clichés.
Mais je peux la contenir lors du traitement.
Un beau bricolage à réaliser.

Richard Hendrick

Bonjour à tous, voici l'état d'avancement des travaux.

Barillet:

Pour le moment, rien n'est collé et tout est démontable.

J'ai ajouté le câble de soutient du miroir ainsi que 2 petites butées latérales imprimées en 3D (Pet G plein) et un anneau découpé dans une feuille en plastique pour bloquer les triangles en rotation.

Porte filtres


J'ai fait un porte filtre découpé dans une plaque de carbone 2mm. Il est composé :

D'une première couche qui est une plaque aux dimensions du porte oculaire avec un trou central un peu plus large que la partie coulissante du porte oculaire.
Sans plaque porte filtre, la partie coulissante du porte oculaire pourra traverser le porte filtre ce qui pourra être nécessaire pour rattraper le back focus si, occasionnellement, j'essaye de prendre une photo.

D'une seconde couche qui compose la partie latérale des deux glissières, une de celles-ci inclus un petit indexeur à ressort (morceau de ressort de stylo à bille et index découpé dans une plaque de teflon). Deux petites cavités creusées dans la première et la troisième couche hébergent la partie la plus large du ressort.

La troisième couche termine la glissière

Mon Dob 250 et mon Dob 400 ont des portes oculaires 1,25' et ils utilisent tous les deux une même plaque porte filtre. Le positionnement s'effectue au moyen de petits aimants.

Ici, je dispose d'un porte oculaire 2' mais, n'ayant pas l'intention d'acheter tout de suite des filtres 2', j'ai souhaité pouvoir utiliser la plaque des filtres 1.25'.

J'ai donc découpé une plaque adaptatrice. La plaque actuelle s'y insère et s'y arrime avec ses aimants.

Tourillons



La fabrication est en cours.

J'ai découpé une âme en polystyrène (14 mm d'épaisseur) avec des inserts en bois aux emplacements des fixations (découpe débordant de 2 mm au fil chaud).

J'ai stratifié les 2 faces (1couche de fibre de verre 160gr/m² + 1 couche de carbone 200 gr/m²) puis j'ai dressé les flancs avec mon bricolage de défonceuse sur table.

J'ai également préparé la bande de frottement avec la méthode préconisée par un autre astro-bricoleur (2 feuilles de carbone stratifiées sur une tôle d'alu "granitée").

Yves Piette

Voici le résultat d'une manipulation permettant d'observer la turbulence: "Schlieren"

Quel est le but?
Mesurer la turbulence à la surface d'un miroir.

Pour plus d'info, cherchez Schlieren Imaging sur internet.
Je me suis plus particulièrement inspiré de cet article:
https://sciencedemonstrations.fas.harvard.edu/presentations/schlieren-optics


Alexandre

Bonjour à tous,

Comme plusieurs d’entre vous le savent, j'ai commencé l'astro avec un Dobson Orion XT10 que je n’utilise plus que dans mon jardin.

Pour mes déplacements, j’ai construit un Dobson 250 de voyage sur base des plans de Pierre Strock. Ce télescope a été conçu pour prendre l’avion et il m’a déjà accompagné deux fois à Ténériffe et une fois à Oukaimeden.

J’ai ensuite construit un Dobson 400 démontable. Je l’ai calculé pour pouvoir le prendre lorsque je pars en vacances avec la voiture. Une partie se glisse devant un des sièges arrière ; le miroir dans sa boite de protection se range dans le coffre avec les autres bagages.
(Voir : http://www.astrosurf.com/yves_piette/)

J’ai cependant un problème avec ce modèle. Le miroir pèse 13 Kg et, avec sa boite de protection (qui sert aussi de caisse du primaire), on atteint 18 Kg. Je suis partiellement paralysé aux membres inférieurs et la manipulation de cette boite, au moment du montage, est à la limite de mes capacités physiques.

Il y a quelques temps, j’ai découvert que teleskop express vendait des miroirs fins de marque Astroreflect. Ils commercialisent, entres-autres, un miroir de 355 cm de diamètre pour une épaisseur de 2,5 cm et un poids de 4,8 Kg. Après avoir fait des simulations de déformation avec le logiciel Plop, j’en ai conclu que, moyennant l’utilisation d’un barillet à 18 points, ce miroir était tout à fait utilisable.

J’ai alors décidé de construire un Dobson sur base de ce miroir avec un cahier des charges ambitieux : Tout comme le Strock 250, ce Dobson pourrait m’accompagner en avion (sans prendre de supplément de bagages). Le miroir et les oculaires devraient tenir dans une valise cabine ; le reste du télescope devrait tenir dans une valise soute avec les autres affaires.

Schéma synthétique:

Pour tenir les contraintes de poids, beaucoup d’éléments doivent être en composite avec une peau en tissu de carbone/résine époxy et une âme en polystyrène : cage du secondaire, rocker, tourillons, …
L’utilisation de ces matériaux permet d’obtenir des pièces très rigides et très légères mais nécessite un travail beaucoup plus important que l’utilisation de bois ou d’aluminium. Le chantier est donc très lent.
Dans une publication précédente, j’avais montré la cage du secondaire en cours de construction. Elle n’a pas beaucoup avancé mais comme le porte oculaire et l’araignée doivent être démontables (pour un gain important de compacité en mode « avion »), j’y ai ajouté des inserts en aluminium que j’ai fabriqué à la fraiseuse puis anodisés et teints en noir.

Voici cette cage lors des réglages pour que le faisceau d’un collimateur laser soit bien parallèle au plan de l’anneau.

Je me suis ensuite attaqué au support du miroir secondaire.
Toujours pour optimiser la place en mode « avion », il faut que l’araignée puisse être démontée de l’anneau et que le support du miroir secondaire puisse être démonté de l’araignée.
Voici l’état d’avancement de ce support. Il s’agit principalement d’une impression 3D en PET-G recouverte de carbone. Une rotule sert d’articulation entre la plaque et le support. La tige filetée reliant la plaque à l’articulation permettra de régler la hauteur du miroir. Cette opération ne devra être faite qu’une seule fois pendant la construction.
Un ressort et 2 vis moletées permettront d’effectuer la collimation du secondaire et je dois encore insérer un système de chauffage anti-buée au dos de la plaque (fil résistif inséré entre 2 couches de tissus de fibre de verre).

Ces dernières semaines, j’ai fabriqué le capot de protection pour le miroir ainsi qu’une « caisse » de transport « avion ». Le capot pèse 125 grammes et la caisse 165 grammes. Sur les 10 kg autorisés pour les valises cabines, le miroir et ses protections prendrons donc 5,1 Kg.

Enfin, je suis en train de construire le barillet. Comme pour le 400, j’ai utilisé des profilés en aluminium pour le cadre extérieur. La fabrication en est facilitée et l’utilisation d’écrous qui se glissent dans les fentes des profilés permet divers assemblages sans débordements sur les profilés.

J’ai également fait les 6 triangles de support pour le miroir. Je les ai imprimés en PET-G avec l’imprimante 3D puis les ai recouverts de carbone et les ai montés sur les petites rotules de modélisme.
Comme pour le Dob 400, ces triangles seront montés, deux par deux, aux extrémités de trois balanciers, eux-mêmes fixés sur le barillet.

Il y a encore beaucoup de travail à faire (valise en carbone, tourillons, tubes du serrurier, …) mais çà avance doucement ….

Yves Piette